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Lettres, courbes et traits; instants d'ailleurs et rêves de demain...

Lettres, courbes et traits; instants d'ailleurs et rêves de demain...
  • Je me complais dans les mots, dans les phrases, les traits, un crayon, une surface, et j'oublie tout. Le temps d'un dessin ou d'une histoire, et la seule chose qui m'importe c'est de gommer, raturer, réussir à exprimer ce que je vis.
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7 novembre 2010

Je tremble. J’ai froid. Froid de toi. Aucune

Je tremble. J’ai froid. Froid de toi.

Aucune chaleur ne pourra réchauffer mon cœur si ce n’est la tienne.

Tristesse, paresse, ennui, mélancolie, me clouent au lit.

Reviens-moi.

Je veux te dire, je veux t’écrire.

Mais mes mots restent entre deux mondes. Figés. Incapables de s’envoler. Fixés à mes lèvres ils ne peuvent te rejoindre, te toucher …

Je voudrai te murmurer milles choses. Au lieu de ça, je ne peux que t’attendre.

Reviens-moi.

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7 novembre 2010

Dimanche sombre...

Alors que la folie s’empare de tes nuits

Que l’insomnie peu à peu te nuit

Tu sombres doucement dans l’abîme

Mais rien ne te touche

Rien ne te couche

Non, seul, tu ères, intime

Cette douleur te ronge

Détruit chacun de tes songes

Efface tout espoir et te laisse nu.

Sans armes et sans force

Vide de tout contenu.

30 août 2010

Et tombe, tombe les gouttes...

Alors que la pluie tombe, heurte ma fenêtre et que chaque goutte glisse le long de la vitre…

Tracy Chapman résonne à mes oreilles, emplissant mon cœur de vibrations, d’une foule d’émotions que je ne pourrai décrire.

Quand je prends le train, que je pars pour n’importe quelle destination, je suis heureuse. Je sens que ma vie est dans cet instant, celui de transit, lorsque je suis assise, avec tant d’autres passagers, pour un ailleurs, sans doute meilleur…

Voir le paysage défiler, couler, comme si je revenais à la source, à ma source. Mon cœur bat plus vite, à chaque mètre parcouru, à chaque arbre qui passe, à chaque voiture dépassée. Car je sais Où je vais. Vers ce que je veux. Vers ce que j’ai choisi.

Qu’importe si je me trompe. Qu’importe si je tombe… Je n’ai que faire de ce que pensent les autres. Je vis pour moi. Uniquement pour moi. Egoïstement…mais si je ne le fais pas, qui vivra pour moi ?

On a qu’une vie, merde! Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. De ne pas avoir assez parcouru son regard. De ne pas avoir assez touché son visage.

Celui de la liberté, celui de mon cœur, celui de ma franchise. Je sais ce que je veux. J’ai choisi.

Qu’importe votre avis ! Qu’importe votre regard ! Je le subirai. J’assumerai. Et je vous regarderai à mon tour, droit dans les yeux. Car je n’ai pas peur. Je veux parcourir le monde et voir, rencontrer, aimer.

On me dit marginal, on me dit parfois étrange. Mais on me dit surtout indépendante. Mes amis sont là, pour moi. Même s’ils n’acceptent pas toujours mes choix, même si parfois ils ne veulent pas suivre la même voie, ils seront là si je le demande, si j’en ai besoin. Car ils sont vrais. Et c’est en ça qu’ils sont mes amis. Je n’ai besoin que d’eux, de lui, d’elle, de certains en particulier. Pour cette situation, ce chemin que je prends.

Je ne suis pas seule…

6 juillet 2010

Tristesse, maladresse, nouvelle adresse

J'ai pris une décision,celle de reprendre ma vie là où je l'avais laissée, il y a de cela plus d'un an.

Nous avions créée une bulle d'amour et de tendresse, où nous étions seuls maîtres de notre destinée, du moins le pensais-je. Après rélfexions, pérégrinations et pèlerinage intérieur, je me rends compte de mon erreur, je suis désormais de retour à mon âge véritable, je retourne aux sources, avec comme maîtres mots farniente et carpe diem.

J'ai besoin de m'amuser, de profiter du temps qui passe et qui va si vite. Nous sommes tous encore si jeunes et avons le droit de vouloir tout oublier, le temps d'un été. 

Le soleil est là et réchauffe mon corps et mon coeur. Ce ne fut pas facile, mais me voilà retournée à une liberté de voyager, de réaccéder à mon esprit et à mon âme d'il y a si longtemps. 

Je ne pense ni reproches ni mauvaises pensées, juste un merci au temps passé, à ce que nous avons vécu et qui restera sublime malgré ce que l'on pourra se dire dans les prochains jours.

Tracasse l'ami, je vais bien. Je vais même très bien. Je suis libre de vagabonder et d'oublier, de faire des conneries à un nombre élevé, à me prendre des fous rires et à m'envoler!

8 juin 2010

Dilemme..

Alors que le monde évolue, l'humanité disparaît au profit du profit. Comment réagir face à un monde en proie à tant de malheurs, de désespoir et de déchets?

 La bêtise humaine déborde dans nos vies, à chaque instant elle nous éclabousse et salit nos pensées. Nous perdons nos âmes d'enfants pour ne garder que notre cruauté dénuée du sens du bien et du mal. Où allons-nous?...

Je ne sais plus comment réagir face à la vie et ses innombrables horreurs. je suis face à un dilemme si grand que ma conscience s'écrase. Que puis-je faire, moi, si jeune et si dénuée de pouvoirs? Je n'ai que celui des mots, j'en use allègrement afin de poser ma pierre sur le grand édifice de l'Humanité. Posez-la, vous aussi. Aidez-nous contre cette maladie si peu guérissable qu'est la CONNERIE.

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16 mai 2010

Pas à pas

C'est un texte que j'ai écris dans le cadre d'un concours qui s'appelle "Achève moi et sois publié" du journal Le Soir.  Savourez ^^

Pas à pas

Si on t'avait dit qu'un jour, tu marcherais à pied, le long de la route, avec un jerrycan d'essence au bout du bras, tu ne l'aurais pas cru. Pas sur la nationale qui passe derrière chez toi, pas à cinq minutes à pied de ta villa. On tombe en panne au bout du monde, au coin d'un bois, au bord d'une falaise, aux portes du désert, pas dans l'allée de son garage, entre le portillon électrique et la boîte aux lettres. Pourtant, cette nuit, tu marches et tu sais que la station-service la plus proche est à douze kilomètres. Une fameuse distance, à tailler dans le noir, guidé par la peinture blanche au bord de la route, la silhouette des poteaux parfois et la lumière aveuglante des phares, de temps à autres.

Les voitures te dépassent sans s'arrêter.

Un homme seul au bord de la route, ça fait peur. On appuie sur la pédale, le moteur gronde et toi, toujours silencieux, tu vois les feux rouges s'éloigner, rapetisser puis disparaître. Tu marches sans tourner la tête et cette solitude te fait un bien fou. Même si le bidon de plastique pèse dans ta main, même si le bruit de l'essence secouée flique et floque au rythme de tes pas, tu savoures le calme de cette route de nuit.

Tu te demandes d'ailleurs pourquoi tu marches si rarement, pourquoi, comme tous les autres, tu t'assieds derrière ton volant pour le moindre déplacement. Sans doute parce qu'on a toujours payé ta voiture, ton essence, ton assurance. Parce que tu travaillais pour une des plus grosses compagnies pétrolières aussi. Tu roulais en quatre-quatre comme tu portais la cravate, le costume trois pièces et les valises pleines de billets pour graisser les rouages des administrations un peu poussiéreuses. Tu en as vu, du paysage : des pays sans touristes en Asie du Sud-Est, des coins reculés en Afrique et des anciennes républiques soviétiques, dont tu n'as pas même retenu les noms; tous ces paysages, tu les as regardés de haut tandis que ton jet atterrissait, puis défiler derrière les vitres teintées des voitures de fonction, avec chauffeur et air conditionné, tu avais de la chance, c'est ce que tout le monde disait autour de toi, un boulot bien payé, qui te faisait voyager, un employeur royal, qui n'avait jamais hésité à récompenser ta fidélité : vacances au Vanuatu, aux îles Fidji, à la Barbade, tu aurais pu te lasser des îles et des mers vertes mais tu as profité de tout ça sans compter et tu n'as jamais imaginé que tout cela pourrait avoir une fin.

 

Alors tu t’es ramassé. De ton piédestal tu as glissé jusqu’à sombrer dans cet univers de néant ; et en mode accéléré histoire de ne t’épargner nuls affres de déchéance. Qui aurait pu penser que ta vie s’achèverait ici ? 42 ans, aucune descendance et une femme dont le lointain souvenir n’a véritablement jamais rimé avec sourire. Là, tu marches, tentant d’annihiler ta rancœur, de confesser tes peurs, d’oublier tous ces ports sans attaches, sans famille et finalement, dénués de tous vrais amis. Et la lourdeur de ce bidon, reflétant le poids de cette haine malsaine qui s’immisce dans chacun de tes atomes jusqu’à  te pourrir la moelle. Chaque pas te rapproche de quelque chose, tu sens que c’est bien plus que de ta voiture, que ta vie se résume à cela, pas à pas, avancer tout droit. Tu as toujours suivi une ligne de conduite, ici tu ne fais que suivre le tracé de la route, quelle différence ? Tu avances dans l’ignorance, espérant qu’au bout il y aura une solution qui mettra fin à tes réflexions, apaisera ta conscience et soulagera ton esprit de tout ce que tu as appris. Tu veux oublier, jusqu’à ton nom, ton identité, tes papiers et ta notoriété déjà passée.

 

Une automobiliste ralentit, se demandant qui est l’homme qui marche seul sur le bord de la route au milieu de la nuit. Tu fais un signe rapide, tout va bien, retournez à votre vie et laissez-moi croupir ici. Elle réaccélère, retourne à ses ennuis et galères. Qui sait ce qui l’attend demain, peut-être que son existence s’achèvera dans ses draps, alors qu’elle rêvera de promotions et de réaliser ses ambitions.

 

Tu comprends peu à peu que personne n’est libre, coincé dans ses obligations, les gens ont oublié jusqu’au véritable sens du mot liberté. Tu croyais l’être pourtant, voyageant au gré de tes envies, te laissant porter par le vent à l’autre bout du continent. Les mers bleues glissant sur les plages de sable blanc ne te faisaient ni chaud ni froid, tu passais ton chemin, bien caché derrière tes vitres fumées à l’abri des étrangers. Mais cette marche t’ouvre les yeux pour la première fois. Tu as l’impression de renaître. Une lumière aveuglante, tu vois plus clair, plus loin, tu sens le monde. L’odeur d’essence emplit tes narines, tu te gaves de ce parfum enivrant, tu laisses tes cellules s’envahir de cette effluve. Chaque parcelle de ton corps s’en abreuve. Te voici arrivé au bout de ta marche, tristement tu comprends que tu dois réprimer ton envie de poursuivre ton voyage. Ta berline t’attend bien sagement, comme un chien docile qui n’attend que ton ordre pour partir vers l’horizon.

 

C’est là que tu saisis. Un déclic immense. Une détonation au plus profond de ton être. Ton cerveau en ébullition a fondu sous la révélation. Tu savais, enfin, ce que tu devais accomplir. C’était un désir tapis au creux de ton esprit, tellement enfoui que tu ne soupçonnais même pas son existence. Comment avait-il pu rester refoulé toutes ces années ? Tu prends le bidon, le vide au tiers. Tu auras juste de quoi rouler jusqu’à là. Tu démarres, allume tes phares, le bidon sur le siège passager t’attirant irrésistiblement. L’excitation monte en toi, atteignant des niveaux de plaisirs que jamais tu n’avais cru possible. Même le sexe ne pouvait te procurer cette sensation exaltante. C’est sans doute pourquoi elle t’avait quitté. Tu manquais de passion, pour tout. Encore une heure et l’aube serait là, crachant sa lumière immonde, accordant naissance à un nouveau jour. Mais cette fois, tu ne le subirais pas. Tu allais faire ton propre choix, choisir ta voie et passer ce cap. Arrivé chez toi, tu saisis les quelques affaires qui te semblent utiles et les enfournes dans un sac miteux qui traînait près du tas de bois. Sur le seuil, tu te retournes et observe ce que tu pensais être un accomplissement, la réalisation d'un idéal qui ne se révèle que pitoyable emprisonnement. Un regard et tu ne regrettes rien. Tu retournes à la voiture et pars en direction des montagnes, ton pied pressant l'accélérateur plus que de raison, mais que risques-tu ? Une amende? Tout ceci n'aura bientôt plus aucun sens.

 

 L'aube est déjà là, avec sa lumière rosâtre et son écœurante douceur. Les pics se profilent à l'horizon, découpant l'éclairage du soleil d'une bien singulière manière, agressive et nette. Le petit sentier caché entre les arbres meurtrit la suspension de ta voiture, malmenant ta conduite qui reste cependant déterminée. Le chemin s'arrête, ta voiture aussi. Toute ta vie t'aura finalement mené sur ce bout de chemin, pas à pas, tu seras arrivé péniblement et aveuglément sur ce ridicule passage. Tu attrapes le jerrycan sur le siège ainsi que ton sac minuscule contenant quelques vêtements et des vivres et sors de l'habitacle. Hissant ton sac sur tes épaules, tu vides le jerrycan dans ta voiture, aspergeant généreusement les sièges et tapis, imbibant chaque fibre avec grand soin. Le jerrycan a retrouvé sa place dans le coffre, le soufre envahit tes narines, une autre odeur délicieuse mêlée à celle de l’essence, tes sens sont comblés au-delà de tes espérances. Tu lances l’allumette vers ta voiture, la scène se déroule au ralenti sous tes yeux subjugués, tu vois chaque tour qu’elle réalise avant d’embraser ta voiture comme un fétu de paille. La vague de chaleur t’agresse mais tu ne cilles pas, restant épanoui et ébahi devant ce spectacle magnifique, admirant chaque dégradé de jaune et de rouge, se mélangeant, créant des infinités de variations sublimes. Tu observes les paillettes qui montent, qui crépitent, dansant avec les volutes de fumée, s’éloignant doucement du sol pour s’évanouir dans l’atmosphère. L’instant a quelque chose de magique et tu sens la cassure en toi, tes chaînes se brisent et s’envolent à leur tour. Tu restes assis à contempler le bûcher, le bûcher de tes fautes, de tes erreurs… Les flammes lèchent et détruisent tout, effaçant ta mémoire, te rendant une page vierge.

Ce spectacle achevé, tu te redresses, les muscles ankylosés après une si longue immobilité. L’odeur du feu a investi tes habits et fait désormais partie de toi. Jamais tu n’oublieras ce matin sur la montagne, où tu as abandonné ton passé et dis adieu à tout ce qui t’entravait depuis trop d’années. Le soleil est monté dans le ciel, tu ne t’en étais pas rendu compte, tout absorbé dans ta contemplation. Tu regardes une dernière fois derrière toi et pars à la conquête d’une nouvelle existence, peut-être plus épanouissante. Et tu marches, toi qui n’as jamais fait beaucoup de sport, tu marches. Tu ne sais pas où, ni jusque quand, mais chaque pas est une délivrance et tu découvres ce qui t’entoures avec un nouveau regard, un regard d’enfant avide d’apprendre, de comprendre. Tu es enfin ouvert au monde.

5 mai 2010

Et un nu, un!

Messieurs dames, ouvrez vos yeux d'artistes et cachez votre pudeur. Ceci n'est qu'un dessin léger réalisé au pastel et crayon aquarelle (petite merveille ces crayons). Je n'avais à ma disposition que deux sortes de couleurs "peau" et du gris, plus les deux crayons aquarelles rouge et bleu. Merci de votre compréhension =)nu

22 avril 2010

Chemin, trajet, sentier?

J'ai toujours aimé les trajets, que ce soit en voiture ou en train. Je ne sais pas pourquoi, mais il m'ont toujours fait réfléchir.
En soi, la vie, c'est un trajet? Un Chemin? Certes, il est long, très long, mais cela en reste un.
J'ai si peu de vraies réponses aux questions que je me pose. Que nous nous posons tous! Les questions méta physiques habituelles et tout le blabla qui va avec.
Mais malgré ce manque de réponses, je tente de me concentrer sur l'avenir, je fais pas à pas, le chemin de ma vie. Chaque pas réussi est une petite victoire sur les problèmes que je rencontre. Faire des projets est parfois si dur,... Qui peut dire où nous serons demain?
Je tente d'oublier ces questions. De vivre sans. Je me sens tellement plus légère !

22 avril 2010

Jimmy Hendrix, remix

Jimmy_Hendrix_blancJimmy_Hendrix_ombre
Vous préférez lequel? ^^

21 avril 2010

Jimmy Hendrix!

Jimmy_Hendrix_retoucheJ'ai fait ce dessin il y a très très longtemps! Pour l'anniversaire d'un ami qui était fan de rock. C'est mon premier portrait je pense

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